Le béton ciré est devenu aujourd’hui une appellation générique qui englobe tous les systèmes qui aboutissent à un aspect final correspondant aux critères esthétiques d’un béton de masse surfacé.
Le béton ciré traditionnel est à l’origine un dallage de masse incorporant un durcisseur de surface teinté sur lequel est appliquée une cire dès sa prise superficielle.
Ce type de sol n’est pas toujours adapté aux constructions modernes et très rarement en réhabilitation car il nécessite une réserve de sol minimum pour son exécution. C’est un sol fini et la difficulté à le protéger durant tous les travaux nécessite de le mettre en œuvre le plus tard possible dans l’avancement d’un chantier. De plus, il n’est pas très adapté en couverture de plancher chauffant car son manque de compacité par rapport à une chape anhydrite, par exemple, le rend moins performant à la diffusion de la chaleur. Il s’agit en revanche d’un revêtement très noble qui a la durabilité d’un dallage de masse.
L’aspect de surface moiré et nuancé obtenu sur ces revêtements a été imité par les mortiers décoratifs qui se déclinent encore en deux familles: les mortiers spatulables dont les bases sont en général les mortiers techniques du génie civil et les mortiers autolissants coulés qui sont, quant à eux, dérivés des mortiers de ragréage.
Certains types de revêtement en résine (époxydique ou polyuréthane) se situent encore à la frontière de cette appellation...
Pour poser le projet sur des fondations techniques solides afin que le hasard ne soit pas présent dans la réalisation d’un chantier, AD LUCEM® a choisi d’engager un vrai partenariat avec Technique Béton. Notre énergie et notre pouvoir de conviction nous ont certainement bien aidés à les embarquer dans l’aventure, mais l’exploit n’est pas mince.
Dans ce partenariat, leur laboratoire Recherche & Développement a travaillé avec nous sur la fabrication de produits pour lesquels nous avions écrit les cahiers des charges, le tout en exclusivité pour AD LUCEM®.
Ce travail est récompensé aujourd’hui par l’obtention de l’Avis Technique 12/17-1756_V4 au CSTB.